De l'eau de mer au sel de Guérande… on peut penser que tout se fait tout seul, que le paludier n'a qu'à s'occuper des débits des étiers et récolter le sel en fin de journée.
Mais non c'est un métier pénible, physique, soumis aux aléas d'une météo qui remet constamment son travail en question.
De la mer à la saline, en passant par la vasière, au bout de la chaîne des eaux : l’œillet, le "Saint des Saints" ; les paludiers le nomme "l'assiette du client". Interdiction de s'en approcher pour autre chose que le travail et la récolte des précieux cristaux blancs.
Rien ne remplacera une promenade sur le marais.
En ces jours blancs d'été… Il ne vous manquera que le vent, l'atmosphère iodée, aussi les embruns et parfois même les odeurs lourdes…
Mais ici, attention, tout est fragile parce que tout est argile.