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Instant’Années

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Instant'années

Partir, c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler.

C’est s’apercevoir que nous ne sommes pas les seuls au monde. Ces photographies sont extraites d’un long «travelling» de paysages ou de personnes, à hauteur d’œil, sans agression ou intrusion, tout en respectant la vie des gens sans déranger son cours.

Patrimoine polaire

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Patrimoine polaire

Les aventuriers polaires ont changé. Ils ne sont plus explorateurs, chasseurs de baleines, sportifs de l’extrême ou touristes en mal de sensations. Non, ceux qui se risquent aujourd’hui en Arctique ou en Antarctique ont d’abord vocation à interroger la science pour bâtir de nouvelles modélisations du réchauffement climatique et de ses incidences. Doctorants, post-doctorants, ingénieurs, professeurs, chercheurs de toutes disciplines et de plus de 50 nations sont attirés par ces contrées comme par un eldorado scientifique d’excellence.

Mais avant d’atteindre la banquise, l’inlandsis ou la toundra, il faut d’abord ériger des collaborations et des programmes scientifiques, bien souvent internationaux, et financer la lourde logistique indispensable à ces expéditions. Après seulement les chercheurs pourront embarquer et ausculter pendant des semaines ou des mois - dans des conditions de vie rigoureuses et parfois périlleuses - les territoires polaires, des fonds océaniques aux nuages, de la banquise aux glaciers, en passant par toute la biodiversité. Pour ces hommes et ces femmes passionnés et engagés, qui tous décrivent une urgence, ces travaux scientifiques aux pôles sont d’une importance considérable si l’on veut calculer l’impact des activités humaines dans les évolutions climatiques. En touchant à des enjeux environnementaux et sociétaux majeurs, le corps scientifique a pris ces dernières années un rôle de plus en plus notable dans les décisions politiques à l’échelon mondial.          

Peuples de l’omo

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Les peuples de l'Omo

Aux confins de l’Ethiopie, à trois jours de piste d’Addid-Abeba, à plus de mille kilomètres de Khartoum et à des siècles de la modernité, Hans Silvester a photographié pendant six ans des tribus où hommes,femmes,enfants, vieillards, sont des génies de l’art contemporain. Leur corps est leur toile et leurs doigts des pinceaux. Voyage chez les peuples de l’Omo. Stupéfiant !

 

Santorin

16 photos

Santorin

Santorin... À l'évocation de ce seul nom, toute la mythologie grecque ressurgit, mystérieuse, dramatique. Berceau de la civilisation Atlante selon Platon dans le Critias et le Timée. Pourtant, Santorin est aujourd’hui une destination touristique des plus prisées. Ballet incessant des ferries, attroupements en émois devant les couchers de soleil, mises en scènes de mariages, selfies sur fond de caldera. (...) Le travail de Michel Eisenlohr fonctionne comme une mise en abime de ce spectacle foisonnant. Il dénonce, crée des contrechamps du photographe-photographié, s’invite dans l’histoire racontée en se plaçant à coté du photographe "officiel". Il s’inspire tout autant de la photographie documentaire et de l’inventaire sociologique que des images de mode par le jeu spontané des accessoires, des détails, des attitudes. Parfois cependant, au milieu de ce tumulte, surgissent d’intenses moments de plénitude. Certains, enfin, se posent et contemplent. Le photographe capte alors ce silence devant l’immensité. 

2016 - Marseille, Maison de la Culture

Saorge

15 photos

Saorge

SAORGE - TE LUCIS ANTE TERMINUM

Lorsque Michel Eisenlohr a proposé au Centre des monuments nationaux de travailler sur le Monastère de Saorge dans la vallée de la Roya, il nous est apparu que l’un et l’autre étaient faits pour se rencontrer et se comprendre. Rigueur, humanisme, respect d’Autrui mais aussi générosité et don de soi sont les valeurs que saint François d’Assise a élevés au rang de règle et que Michel Eisenlohr, artiste tout en retenue et en introspection, est capable de comprendre et de nous faire ressentir.

Le Magoarou, administrateur des Monuments nationaux

 

Michel Eisenlohr, un œil qui sait voir l'insondable, le vide et le plein, l'effacement et la persistance, les nuages qui s'en vont à jamais, les  “dames blanches” (brumes du matin) qui s'estompent, les angles, zébrures et barres en reflets sur les murs, les droites et les courbes en blanc sur blanc, les pleins et déliés d'une fresque, d'une sculpture, les couleurs qui se répondent ou se heurtent, se lavent et se délavent, l'atmosphère troublante du lieu, les frottements du temps.

Chantal Robillard, écrivain, poète

Les maisons Benchs

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Les maisons Benchs

À 600 km au sud d’Addis-Abeba, en Ethiopie, vivent les Benchs, une ethnie importante de paysans, de plus de 130 000 personnes. Leur territoire est très montagneux avec une altitude de 1 600 à 3 000 mètres au-dessus de la mer. Le climat est tropical mais très sain grâce à l’altitude (peu de paludisme). Cette tribu cultive des bananes, des mangues, du café, etc. La totalité de leur territoire est cultivé ; toutes les montagnes sont entièrement couvertes des champs et de plantations. La base de leur nourriture est le maïs et le sorgho.

Ils vivent dans des huttes construites avec du bois et de la terre mélangés avec de la bouse de vache, le toit est recouvert d’herbe. Certains de ces maisons sont peintes à l’extérieur et à l’intérieur avec des couleurs naturelles qu’ils trouvent dans les environs. La construction et les réparations se font avec l’aide des voisins. Il y a très peu de villages. Les Benchs vivent plutôt dans des maisons isolées ou en petit hameau. L’intérieur de ces huttes est très simple et se partage en deux parties : une moitié pour la famille et l’autre pour les animaux domestiques (vaches, moutons, chèvres, poules). À l’extérieur comme à l’intérieur, on trouve des sièges et des bancs faits d’argile.

Ce sont des paysans qui produisent eux-mêmes l'intégralité de leur nourriture. Ils ont donc tout ce qu’il faut pour manger. Ils récoltent très peu de surplus et n'ont par conséquent que très peu à vendre. C’est pour cela et à cause de leur isolement qu’ils sont tellement pauvres. Le revenu par famille se situe aux alentours de 100 dollars par an.

Les Benchs ont leur propre langue, et ceux qui parlent l’amaric (la langue officielle de l’Ethiopie) sont peu nombreux. C’est une région où toutes les communications sont très difficiles. Les déplacements ne peuvent se faire qu’à pied. A cause des montagnes, il n’y a pas de route ni même de piste, sauf l’unique route nationale qui va d’Addis- Abeba à la capitale régionale Mizan, qui est l’unique ville du territoire des Benchs.

Depuis des siècles les Benchs sont chrétiens. Le gouvernement éthiopien a fait un très grand effort pour l’éducation : la plupart des enfants vont aujourd’hui à l’école malgré les heures de marche qu’il faut parfois faire pour y parvenir. C’est très important car, ainsi, ils apprennent la langue officielle. Le nombre d’enfants est impressionnant, car toute contraception est inconnue chez les Benchs. En moyenne une femme a plus de dix enfants.

Hans Silvester

 

Paris my dream

16 photos

Paris my dream

16 instantanés qui opèrent comme un traveling, le long des quais de Seine, au dessus des toits et à travers le temps. 16 lieux qui à leur manière illustrent la création architecturale et la culture « à la française ». Certains comme la Conciergerie, la Sainte-Chapelle ou la Basilique Saint-Denis sont des monuments emblématiques de l’Histoire de France. Ils vous toisent du haut de leurs siècles, fiers du temps qui à peine les effleurent. D’autres au contraire viennent tout récemment de s’ouvrir aux regards, comme le musée du Quai Branly, la Cité de la mode et du design et bien sûr la Philharmonie. La Villa Savoye est connue des initiés. Le stade de France accueille les foules. Les gargouilles de Notre-Dame de Paris renvoient à l’imaginaire et l’une des plus belles histoires d’amour. Quant aux Galeries Lafayette, elles incarnent le luxe dans toutes les formes de création. Tous ont été mille fois photographiés, ou sont destinés à l’être. Alors, comment en proposer un portrait inédit ? Au fil des soirées, Michel Eisenlohr a posé son appareil le long des quais, sur les toits, au milieu des carrefours. Il a cherché à capter le jeu des lumières et des ombres, à révéler la part de scintillement ou de mystère, à transcrire l’énergie foisonnante de la ville ou bien un temps suspendu. C’est une course avec le temps qui s’est joué au quotidien. Ce temps qui, en quelques minutes, entre le crépuscule et le noir de jais, transforme radicalement la perception des volumes et des matières. C’est alors durant ce moment fugace que les lieux chargés d’Histoire, de culture ou d’échanges populaires s’emplissent d’une nouvelle vie et sortent leurs plus beaux atours, de manière ostentatoire ou énigmatique…

Transcrire dans ces moments volés à la fois l'intime poésie et la monumentalité.

2015 -  Hong-Kong, Avenue of Stars, dans le cadre du festival French May

Equilibre nocturne

16 photos

Equilibre nocturne

Le reportage “Equilibres nocturnes”, commandé par la société EDF, était un défit : retranscrire au mieux le travail de mise en lumière réalisé en 2013 sur ces deux monuments emblématiques de Marseille, que sont le Palais Longchamp et la cathédrale de la Major, à l’occasion de Marseille Capitale européenne de la Culture. Le photographe a ainsi mis tout son talent technique et son regard poétique pour montrer comment les jeux de lumière peuvent révéler et sublimer l’âme d’une architecture. Photo-graphie, écriture de lumière, prend alors tout son sens…

2013 - Paris, Siège de la société EDF

Visions insolites

+50 travellings

Visions insolites

A l'instar des artistes peintres panoramistes du XVIIIe siècle, je construis des travellings photographique issus de nombreuses scènes réalisées sur des spots différents et avec des angles de vue décalés. Leur assemblage par imbrication et enchevêtrement permet la restitution de vues panoramiques qui ne peuvent être visible d'un point fixe.

La photo panoramique reprend tout naturellement ses états avec l’avènement du numérique, dès 2003.
Après l’époque de la pellicule, de ses tirages papiers, de ses découpages et de ses collages (couper/coller), la photo numérique permet aujourd’hui de réaliser des prises de vues sur des points décalés, afin d’obtenir ces travellings panoramique si particuliers que seul un assemblage minutieux (toujours manuel et aidé par les outils informatique) permet de restituer.

 

Parasols

12 photos

Parasols

L’idée de faire un sujet sur les parasols m’est venu, un matin sur la plage de la promenade des anglais à Nice en observant un vacancier en train d’ouvrir et de fixer son parasol sur la plage de galets. Mais il y avait un vent très fort d'ou une situation cocasse. Le parasol se retournait sans arrêt malgré les efforts de ce monsieur. J’ai fait une petite série jusqu’à que ce monsieur stabilise enfin ce satané parasol. Mon idée venait de naître.

Photographier les parasols de la Côte d’Azur en leur donnant une âme. J’ai arpenté les plages de la Côte d’Azur de Menton à Mandelieu de Juin à Août.

J’ai récoltés des centaines de photos de parasols de formes ou de couleurs différentes.
J’en ai sorti un livre tiré à … 1 exemplaire … pour moi !